RP Les damnés

(Tobias)

"Sylas.. Il faut faire quelque chose ! Irina, un guérisseur..Les Floukrus.. Quelqu'un.."

Je finissais ma phrase sur un ton désespéré. Que faire ? Je n'en savais rien, je n'arrivais plus à réfléchir, plus à rien. Je sentis la main de mon père sur mon épaule, je vins le regarder.

-Tobias.. Hod op.. (Stop..)

"Ba nontu ! i’m sure Oso na fis op Yu, jos a fisa.  O irina..!" (Mais père ! Je suis sûr qu'on peut te soigner, il suffit qu'un guérisseur.. ou Irina..!)

-Yumi, Oso get in, i’m gonna souda gyon au. Krei. let Ai chich op Yu beja ( "Toi et moi, nous le savons, je vais devoir m'en aller. Alors.. laisse moi te parler s'il te plaît.")

Je tremblais légèrement, ne disant rien mais hochant la tête. Je ne pouvais lui refuser quoique ce soit.

-Ai don gaf gon moba gon Yu, tobias.  I’ve nou na been krei tender, i’ve don gaf Yu bilaik like Ai raun every edei, ba it’s something dei de can’t na don dula.  Ai should yu don taken  gou gon chich op Yu.  Ai stayed krei long raun  affairs kom council dei de Ai abandoned Yu en bilaik nomon.  Ai thought taim ai don a place der Ai could protect Yu mou easily through  decisions Oso made, ba dei de wasn’t entirely true.  Ai should yu don taken gifa in kom Yu as best Ai could, Ai thought Ai don made life better.  Fali..  

(Je voulais m'excuser, auprès de toi Tobias. Je n'ai jamais été très tendre, j'ai voulu que tu sois comme moi en tout point mais c'est une chose qui ne peut se faire. J'aurai dû prendre le temps de te parler..Je suis rester tant de temps dans les affaires du Conseil que je vous ai délaissé, ta mère et toi. Je pensais qu'en ayant une place là-bas je pourrai plus facilement vous protéger à travers les décisions que l'on prenait mais ce n'était pas entièrement vrai. J'aurai du prendre soin de vous comme je le pouvais, je pensais avoir rendu la vie meilleure.. Enfin..)

Son regard s'était assombri tandis qu'il observait son échec.

-Tobias.  you’re Ai jos goufa, Ai nomfa, en whatever else i’m proud kom.  Ai na always na, ever since Yu were born, Yu nou na cease gon surprise Ai hashta bilaik actions, bilaik choices.  Yu really get dei de kom bilaik nomon Ai nomfa.  Get in dei de Ai hod yu in en dei de eintheing en non na change em.

( Tobias. Tu es mon seul enfant, mon fils, et peu importe le reste je suis fier de toi. Je le serai toujours, depuis que tu es né, tu n'as cesser de me surprendre quant à tes actions, tes choix. Tu tiens vraiment ça de ta mère mon fils. Sache que je t'aime et que rien ni personne ne pourra le changer. )

Il toussa plusieurs fois, crachant du sang sur le côté, et reprenant son souffle difficilement. Depuis le début il respirait difficilement et cela s'entendait facilement et rapidement.

-Bilaik nomon ste alive en heading gon polis, along kom others, as a honon gon polis.  Beja, tobias, dula op chit Ai couldn’t, overcome Ai failure en protect bilaik nomon.  Protect emo Ogeda.  Their actions souda nou gyon au unpunished. Ge smak daun, gyon op nodotaim..

(Ta mère est vivante et se dirige vers Polis, ainsi que d'autres, en tant que prisonnier vers Polis. S'il te plaît, Tobias, fais ce que je n'ai pas pu faire, surmonte mon échec et protège ta mère. Protège-les tous. Leurs actions ne doivent pas rester impunies...)

"Yu.. Yu gonplei ste..odon.." Dit-je, la voix tremblante.

J'étais devant lui et je me revoyais, un enfant ne sachant pas quoi faire, ayant besoin de ses parents. Je venais poser ma tête contre son torse, laissant finalement mes larmes, que j'avais retenu le plus possible, couler. Le seul bruit juste après fut un hurlement de ma part, un hurlement de tristesse, de douleur, de rage et de vengeance. Ils avaient pris mon village, les miens, mes parents, alors je prendrai leur coeur. Je relevais la tête lentement, déposant mes doigts dans le sang de mon père.

"Na a goufa when Yu na.  Na a hef when Yu souda.  En na a monster when Yu souda."

(Sois un enfant quand tu le peux. Sois un homme quand tu le dois. Et sois un monstre quand il le faut.)

Puis je passais mes doigts sur mon visage, du haut à gauche jusqu'en bas à droite. De mon autre main je vins fermer les yeux de mon père et pris son épée en me relevant lentement. Puis, chose que je n'avais pas du voir malgré l'évidence même fut les cadavres autour de mon père. Des Azgedas. Ces corps là seront envoyés ailleurs mais n'allaient pas pourrir ici,  ça non.

Je me tournais ensuite vers Sylas, des larmes coulantes, les yeux rougies par la tristesse mais également par la haine.

"La chasse est lancée, je dois retrouver ma mère."

Je prenais la direction de Polis, marchant entre les bâtiments en flammes, entres les corps calcinés ou lacérés des miens, mais surtout avec l'envie de faire souffrir les Azgedas et de porter secours à ma mère. Des prisonniers ? Alors ils ne seront pas loin, ils ne peuvent marcher vite. Je les rattraperai avant Polis.

( Sylas )

" ... Tobias. "

Je le retenait par l'épaule, malgré la douleur que je pouvais encore m'infliger.. Mais relâchais finalement.

" J'allais te dire d'au moins attendre les autres. Mais je comprends ta réaction. Fais juste gaffe. "

(Cléa)

"qu'es-ce que tu veut faire Tobias ? Ça sert à rien d'y aller seul, c'est du suicide"

(Kyla)

"ta raison..."

[Ashley]

Je retournais vers le cheval et je regardais le village en soufflant un coup.

"On les vengeras.."

(Kyla)

"putain.. Oui"

[Ashley]

"Allons-y.."

(Tobias)

Je me tournais vers Sylas qui m'avait arrêter.

"L'heure n'est plus à faire attention."

Puis je venais à Clea.

"Je connais mieux la forêt qu'eux. Suicide ou non je ne laisserai en aucun cas ces chiens prendre ma mère. Même si je dois y laisser la vie. Je refuse de vivre avec le remord de l'avoir laisser en tant que prisonnière."

Et je pris la direction de Polis après ça. En aucun cas je les laisserai arriver à leurs destinations.

( Sylas )

Je regardais Tobias s'éloigner, pour me tourner vers les autres.

" ... C'est vous qui voyez. "

(Hyro)

Il regardait les flammes, sur sont cheval puis se tourna vers Cléa.

"Cléa kom skaikru, heda nous a mit sous tes ordre, nous te suivrons si tu décide d'y aller"

-hm.. Allons y alors.

Hyro lui tendait la mains pour qu'elle monte à l'arrière

(Kyla)

"il faut aller à Polis..."

( Sylas )

" Nous te suivons, Cléa. "

[Ashley]

"Quoi...? Pourquoi Polis ?"

(Hyro)

"montez à l'arrière de mes hommes, on va le rattraper"

Les floukru se mettaient à côté d'eux tendis qu'un homme repartait au camp

(Kyla)

"les Azgedas qui ont fait ça sont forcément là ba"

[Ashley]

"Mais Polis est sûrement plein d'Azgedas non..? On peut pas y aller direct sans préparations.."

(Kyla)

Elle montait sur son cheval

"je t'oblige pas à venir..."

( Sylas )

Je montais derrière le cheval, et me tenait bien.

" Je suis prêt. "

[Ashley]

"Si on se prépare on auras plus de chance Kyla..."

(Hyro)

"en avant !"

Il donnait un coup en arrière et le cheval partie au galot avec les autres

(Kyla)

"j'ai de quoi me défendre"

[Ashley]

Je baissais les yeux un moment puis je tendais la main vers elle pour qu'elle puisse m'aider a monter.

"Je peut pas te faire changer d'avis hein ?"

(Kyla)

Elle lui tendait la mains

"ils ont fait quelque chose d'impardenable.. Donc oui, tu pourra pas"

[Ashley]

Je prenais sa main et montais sur le cheval.

".. Bien. Alors pas question que je te laisse y aller seule."

(Kyla)

"merci.."

Elle donnait un grand coup de corde et partie au galot suivait des deux floukru

( Sylas )

Je me tenais bien au cavalier, regardant devant.

[Ashley]

"C'est normal."

Je me bien tenais a elle pour ne pas tomber, regardant sur le côté en silence.

(Kyla)

Elle regardait devant elle, l'aire determiner

"les Azgedas tomberont" se disa t'elle dans la tête

(Tobias)

De l'avance j'en avais pris, courant à toute allure en direction de Polis. Je ne voulais pas atteindre la ville mais ma mère et mon peuple qui y était emmener. Il fallait juste que je puisse les rattraper et, espérant qu'ils s'agissent d'eux, j'entendais des voix devenir de plus en plus forte à mesure que je me rapprochait. Je ralentissais finalement pour ne pas qu'ils me voient. De ce que je voyais, he bien, des personnes de mon peuple en file attaché aux mains et cou tandis que plusieurs Azgedas les entouraient en hurlant d'accélérer le pas. La chose qui m'enerva le plus fut de voir ma mère ainsi attacher. Je serrais les dents et prit mon arc en main. Ces enfoirés vont le payer de leur sang.